Carnet
de bord de notre voyage en République Dominicaine :
Catamaran Némo.
Nous
sommes partis avec le tour opérateur SWITCH (site www.partirpascher.com)
du 14 au 29 mars 2005.
Nous avons opté pour la formule 1 semaine de catamaran, combiné à 1
semaine d’hôtel à Punta Cana.
Lundi 14 mars 2005
Départ
d’Orly Sud, à 16h00, ça c’est l’heure
théorique, notre avion a un problème de réacteur,
donc changement de programme, on nous met sur le vol, Paris Nantes, Nantes-La
Romana, résultat : nous arrivons avec plus de 3 heures de retard …
Le temps de récupérer les bagages, de prendre le car jusqu’à Bayahibé,
nous sommes sur le bateau à 00h30. Cocktail d’accueil avec du
rhun (et oui ce n'est pas du rhum) local fabriqué à partir de
mélasse, des fruits locaux (ananas, melon …) et petites mignardises.
Nous nous coucherons 2 heures plus tard (07h30 heures française !)
Mardi 15 mars
Réveil à 07h30 (dur dur le décalage
horaire !)
Après un bon p’tit déj, nous partons pour la côte
sud de l’Ile Catalina, qui fait parti du parc National Del Este (réserve
nationale protégée)
Là, nous filmons nos premiers poissons, nettement plus petits qu’aux
Maldives, mais tout aussi colorés.
L’eau est à 27°C.
Retour sur le bateau, où notre cuisinière nous gâte avec
de bons petits plats.
L’après-midi, longue navigation jusqu’à l’île
Saona, où nous avons la chance de croiser au loin deux baleines ! Nous
avons bien pu voir leurs plongeons et leurs énormes queues.
Le soir, le catamaran bougeait pas mal … au moment du repas, nous avons
tous pris nos cachés contre le mal de mer … on avait tous peur
d’être malade.
L’avantage de cette croisière est que nous arrivons soit avant,
soit après le départ des touristes des autres complexes hôteliers,
nous sommes donc toujours tous seuls (c'est-à-dire à 24)
Notre
catamaran mesure 25m de long, sur 12m de large et possède un
mat de 26m de haut !
Il comprend 1 capitaine, 1 cuisinière et 2 accompagnateurs (Fritz et
José) qui parlent le français, ouf car nous n’avons aucune
connaissance en espagnol !
Nous sommes 8 couples, et l’ambiance est excellente.
Nous faisons toutes les excursions avec l’autre catamaran, plus petit
(8 français à bord)
Mercredi 16 mars
Plus
de peur que de mal, personne n’a été malade, mais
comme on dit : il vaut mieux prévenir que guérir !
Navigation de 2 heures jusqu’à la Baie de Manojuan pour visiter
le village des pêcheurs, de 400 habitants, situé sur la côte
nord de l’île Saona, nous avons marché plus de 2 heures
le long de la côte, les paysages sont magnifiques, nous avons un paquet
de photos « cartes postales », ça a rappelé à Matthieu
les paysages de la Nouvelle Calédonie, c’est pour dire !
Les locaux sont très gentils, nous nous sommes baignés avec pleins
d’enfants, qui ne voulaient plus qu’on parte … On a également
vu des kiosques où sont organisés des combats de coqs (spécialité locale)
L’après-midi était cool, plage, baignade, le soir nous
avons fait un barbecue sur l’île et autour d’un grand feu,
nous avons dansé jusqu’à plus de minuit (salsa, zouk, merengue,
bachata…)
Jeudi 17 mars
Le
réveil est un peu dur ce matin, notre p’tit déj est
servi tous les jours à 07h30.
Douloureux également, au bout de 2 jours notre gros tube de biafine
est déjà vide !
Bonjour les coups de soleil ! Céline a carrément sa clavicule
d’enflée tant la brûlure est importante, résultat
: interdite de soleil aujourd’hui.
Nous naviguons ce matin jusqu’au canal de Caldéra, où nous
allons naviguer sur une pirogue, pour voir la Mengrove (plante locale poussant
hors de l’eau). Nous avons vu des oiseaux locaux (des ciseaux, ce n’est
pas une blague, ils les appellent comme ça, à cause de leur queue
en forme de ciseaux). Ils couvaient leurs petits, c’était assez
impressionnant.
L’après-midi, nous nous sommes arrêtés dans une piscine
naturelle, à Palmeja, il n’y a pas plus d’1 m d’eau
!
Nous avons tout de même réussi à voir une raie et pleins
d’étoiles de mer.
Vendredi 18 mars
Journée très remplie qui commença en beauté, en
naviguant jusqu’à Bayahibé, un dauphin s’est amusé à l’avant
du catamaran, pendant plus de 20 minutes !
Céline a quasiment réalisé son rêve, ne manque plus
qu’à rencontrer un dauphin en pleine plongée, et la boucle
sera bouclée … mais n’en demandons pas trop, ce qu’on
a vu est déjà grandiose.
L’équipe du cata profite de cette journée pour refaire
le ravitaillement et une équipe nous change les serviettes, les draps
et nous nettoie les cabines, ça valait le coup !
Arrivés au port, nous sommes montés dans des répliques
de hummers (gros 4x4 de l’armée américaine) pour visiter
des champs de canne à sucre, 3eme richesse du pays, après le
tourisme (3 millions de personnes chaque année) et la fabrication de
cigares.
Les champs sont très vallonnés, on avait l’impression d’être
dans des montagnes russes !
Ce sont les haïtiens, embauchés à 2$ par jour, qui
coupent la canne, les dominicains refusent de faire ce travail, trop pénible
!
A midi, nous nous sommes arrêtés dans une ferme locale, au programme
poulet et poisson grillé, riz, salade de pomme de terres et fruits en
dessert.
Ensuite, nous nous sommes baignés dans une source d’eau douce
(ça change de la mer), certains se sont fait piqués par des algues …
En rentrant, nous avons dégusté de la canne à sucre et
nous avons visité une fabrique de cigares.
Maintenant, nous savons distinguer les vrais des faux ! ;-)
Le
soir, on était tous sur les rotules ! Après un bon apéro
(merci Roger pour les cacahuètes !) et des langoustes négociées à 25$
par couple, avec un pêcheur, on était tous couchés à 22h30.
Samedi 19 mars
3
heures de navigation de Bayahibé jusqu’à Catalanita
: passage entre l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes.
L’endroit est magnifique avec un beau dégradé de couleurs,
l’on voit bien le passage de l’atlantique : il y a énormément
de ressacs et de rouleaux. Là-bas, on peut y marcher à pied :
entre 30 cm et 1m d’eau !
Par contre, très peu de poissons, ce qui est étonnant, vu le
courant (du à la rencontre des 2 mers), par contre énormément
de coquillages et un énorme escargot de mer (même Roland qui habite
Marie-Galante, n’en a jamais vu d’aussi gros !)
Nous avons mangé ensuite sur l’île, les pieds dans l’eau,
des langoustes grillées au barbecue, on avait l’impression d’être
seuls au monde ! Après le repas, nous nous sommes baignés et
Roland a pêché 3 langoustes dégustées le soir même.
Retour sur le cata à 16h30, où l’on naviguera jusqu’à Palmeja.
Nous avons la même forme olympique que la veille au soir … mine
de rien le soleil la mer et l’iode fatiguent pas mal.
Il
est à noter une très grande solidarité entre les locaux,
lors de la visite des champs de cannes à sucre, les coupeurs nous ont
demandé à boire et nous nous sommes naturellement arrêté pour
leur fournir des boissons.
Autre cas, les bateaux accostent souvent le catamaran, pour nous vendre leurs
poissons ou coquillages, et là ce soir, l’équipage leur
a donné le repas et des boissons. Pour les remercier, ils leur ont donné des
poissons et une nouvelle langouste !
Dimanche 20 mars
On
a plus de gaz sur le cata …. Résultat pas de pain grillé au
p’tit déj …
On navigue jusqu’à la côte nord de l’île Catalina,
nettement plus jolie que le côté sud vu mardi.
C’est notre dernier jour entier et ça se voit : de belles nappes
sur les tables, et au repas : barbecue !
On commence à ranger notre cabine, qui fait à peine la moitié de
notre salle de bains (on vous laisse imaginer l’agencement).
Après-midi calme, baignade, snorkeling … en fin d’après-midi,
Louis (le capitaine) repère un beau barracuda d’1m 20 de long … naturellement,
on a pas hésité à le voir de plus près, et s’on
est approché à moins de 2 mètres, et là, il nous
a rappelé que c’est un carnacié … il a ouvert sa
gueule et on a bien pu voir ses dents acérées … ça
n’a pas empêché Céline de faire de l’aquagym à quelques
mètres de lui !
Le soir, c’était fiesta, Jénnie nous a préparé un
plat typiquement dominicain (salcocho), fait uniquement en période de
fêtes et en dessert des bananes grillées, un véritable
régal.
Matthieu, Roland et Yann se sont éclipsés vers 22h00 pour faire
une plongée de nuit, ils nous ont apporté de belles images :
langoustes, murènes, raies, mais ils n’ont pas revu le barracuda,
pourtant ce n’est pas faute d’avoir cherché !
Lundi 21 mars
Ça
sonne la fin, nous rentrons à Bayahibé,
pendant le trajet, tout le monde fait les valises.
Arrivés sur la plage, nous sommes séparés en 2 groupes
: ceux qui repartent aujourd’hui et ceux qui, comme nous, poursuivent
le séjour à Punta Cana.
Nous allons ensuite à Atos de Chanove, un village italien du moyen âge
reconstitué par le propriétaire de la Paramout Pictures dans
les années 1960, coût des travaux : 6 millions de $, cadeau qu’il
a fait à sa fille pour un anniversaire !
Cette dernière a donné la propriété à la
République Dominicaine.
Il y a entre autre, un amphithéâtre d’une capacité de
5000 places, inauguré par Frank Sinatra lui-même, des colonnes ….
Plusieurs films ont également été tourné dans cette
propriété : Jurassik Park 2, Rambo ou encore Apocalypse Now.
Après cette visite, nous nous séparons définitivement
de l’autre groupe, avec grand regret, mais rendez-vous est pris en mai
au Grau Du Roy pour tous se revoir.
2 heures de route nous séparent de l’hôtel, au départ
elle est goudronnée, mais par la suite c’est une piste parsemée
de bosses, le bus y fait du slalom, pour les éviter … à l’intérieur
nous sommes bien secoués.
Les villages que nous traversons sont très pauvres, de véritables
bidonvilles, où paradoxalement, se côtoient de belles villas.
Nous arrivons à 14 h à l’hôtel Sirénis, le
temps de récupérer les badges, nous découvrons notre chambre … rien
que notre salle de bain (très luxueuse) fait 2 fois la cabine du catamaran,
et nous avons dans notre chambre 2 lits de 140 par 190.
Nous avons à nouveau de la place ! ;-)
Le complexe hôtelier est très grand : plusieurs piscines, on ne
compte plus les restaurants, énormément d’activités
sportives … bref on ne va pas s’ennuyer !
Quelques chiffres :
Plus de 50% de la population dominicaine a moins de 20 ans.
La population comprend 11% de noirs, 16% de blancs et 73% de métisses.
2 religions : catholique et protestantisme.
La République Dominicaine est la plus grande île des Caraïbes,
elle possède plusieurs massifs montagneux, dont la Cordillère
orientale et le Pic Duarte, qui culmine à 3087 mètres.
1 300 000 litres de vitamines (rhum) sont fabriqués chaque année,
dont 95% sont consommés sur place (par les locaux et les touristes)
Fabrication de 400 à 500 000 tonnes de sucre par an
L’île est couverte à 30% de végétation (contre
2% à Haïti)
Un
peu d’histoire
:
Avant 1492, date à laquelle Christophe Colomb a découvert l’île,
elle s’appelait QUISQUEYA ou BOHIO, ce qui signifie : terre haute, terre
montagneuse.
Après 1492, on l’appela île Hispagnola (petite Espagne)
Indépendance d’Haïti : 01/01/1804, tandis que la République
Dominicaine : 27/02/1844, c’est donc le gouvernement haïtien qui
a gouverné l’île entière pendant 21 ans.
En République Dominicaine, on parle l’espagnol, tandis qu’à Haïti,
c’est le français et le créole (langue populaire).
Quelques plats locaux :
-
Alpondija : boulettes de bœuf mélangées avec des épices
locales
- Carry poulet
- Carry poisson
- Moro : mélange riz, haricots et viande
- Salcocho (ou sancocho) : mélange viande, poulet, porc, œufs,
poissons, pomme de terre, magnoc, igname, carottes et bananes
- Douce (ou Dulce) : dessert dominicain à base de lait bouilli et de
sucre blanc, avec de la cannelle et de l’essence de vanille
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